Depuis quelques années, on entend beaucoup parler des changements de vie qu’apporte l’arrivée d’un enfant. Vous le savez, je ne suis pas maman mais quand on est entrepreneur ça y ressemble beaucoup. Alors j’aimerais vous raconter dans quel contexte je suis devenue belle-maman des deux charmants garçons de mon chéri. Et s’il y a bien un truc que j’ai compris en écrivant cet article, c’est que devenir maman ou belle-maman apporte les mêmes changements de vie qui ont fait naître de nouveaux objectifs, jamais (Ô grand jamais) soupçonnés jusque là. Il y aurait donc une vraie bonne raison de retrouver le mot « maman » dans « belle-maman #scoop 😅
La naissance de mon premier bébé
Non, non toujours pas d’enfant caché (loupé pour ce deuxième scoop 🤣). Quand je parle de mon premier bébé, il s’agit bien de mon entreprise 😉 Pour vous expliquer un peu le contexte, je vais donc revenir des années en arrière.
Ma première grande histoire d’amour a commencé à 17 ans. Certains me diront qu’à cet âge-là, même quelques semaines peuvent paraître de grandes aventures amoureuses. La mienne a tout de même duré 10 ans – et oui ! Sûrement en raison de notre jeune âge, nous avons construit notre relation dans laquelle il n’était pas question d’enfant. On vivait au jour le jour, sans se poser la question de demain et ça nous allait bien !
Ok avec cette idée, j’étais pourtant en train, petit à petit, de faire grandir mon petit bébé : mon entreprise. Avec un planning professionnel complètement décalé avec mon ex-ami, ma vie professionnelle est devenue ma raison principale de me lever. Avec du recul, plus notre couple se dégradait, plus je travaillais 🥴 Les week-ends, les jours fériés (sans me rendre compte qu’ils étaient fériés) et parfois même les nuits pour essayer de me caler à son rythme et de le voir plus.
Puis est arrivé un accident de moto. Mon ex-copain est resté plusieurs semaines à l’hôpital, ne me donnant plus aucune raison de rentrer chez moi. C’est arrivé pile à la période d’un grand tournant de mon entreprise. J’avais décidé de changer de statut et de nom commercial en vue de m’associer un an plus tard avec une amie. Une étape de folie que je n’ai absolument pas pu partager avec lui. Je me suis alors complètement oubliée dans le travail. À la sortie de l’hôpital, il ressort avec une nouvelle vision de la vie dont je ne faisais plus partie 🤷♀️
C’est donc dans cet élan professionnel que je me suis retrouvée célibataire à 29 ans. Étant passée par l’internat, la cité universitaire puis la coloc avant de m’installer avec mon ex-ami, c’est la première fois de ma vie où je me retrouve seule dans un logement. Je vous laisse imaginer la scène : un studio de 15 m2, un matelas et une valise… 🧳 Alors pour ne pas aider, je me suis installée dans un appartement à dix minutes à pied de mon bureau 😅 #lamaline Je vivais donc sans plus aucune limite, ni « contrainte », découvrant la vie juste pour moi. Je ne vous cache pas que la transition a été dure à encaisser mais j’ai vite pris goût à me découvrir par moi-même #révolutionpersonnelle
C’est à ce moment précis que Simone est arrivée sur Vannes. Aussi entrepreneuse. Aussi célibataire. Même vision, même vie, voilà de quoi matcher pour donner ce que vous connaissez des Simone des années plus tard 😍 Aucune volonté de l’une ou de l’autre pour se rationaliser 🤣 Ma petite voix intérieure me disait souvent que ça ne pourrait pas durer mais sur le moment c’était la kiffance totale !
Le jour où je suis devenue belle-maman
Quelques mois après, une deuxième rencontre a bouleversé ma vie. Celle de mon chéri, puis, de ses deux enfants. Après dix ans à ne pas envisager de futur, je me suis auto-persuadée que devenir maman ne me faisait pas rêver. Pour poser de bonnes bases, mon chéri m’a annoncé dès nos premiers échanges (avant qu’on se rencontre) qu’il avait déjà deux enfants. Je n’ai pas eu à réfléchir, l’envie de le rencontrer a supprimé toutes mes croyances limitantes (et ça ne sera pas la seule par la suite #mariage 😍).
Après nos deux histoires de dix ans chacun, nous savions très bien ce que nous voulions et surtout ce que nous ne voulions plus. Autant vous dire que notre relation a démarré très vite. Comme une évidence ! Il m’a présenté ses garçons (alors âgés de 4 et 6 ans) même pas un mois après notre rencontre. Ce jour-là, je m’en souviendrai toute ma vie. Ils savaient qui j’étais et surtout ils m’attendaient 😍 La situation était un peu plus compliquée à comprendre pour le plus jeune, mais mon chéri et leur maman ont pris le temps de leur expliquer. Je crois qu’ils étaient heureux de voir la nouvelle amoureuse de papa. 🥰
C’est seulement quatre mois après cette rencontre que j’installe mes valises chez eux. Ayant posé mon préavis d’appartement pour vivre dans ma tiny finalement pas prête, ça nous a paru une belle opportunité. J’ai donc découvert, petit à petit l’organisation d’une famille, le fonctionnement des enfants et les charges d’une maison. Waouh ! Pour ne rien vous cacher, ça a été un grand changement radical ! Là où tout était déjà anticipé, réfléchi et assumé chez mon chéri, moi j’avais pris l’habitude de vivre désorganisée, acharnée du travail, spontanée, (un peu trop) fêtarde et pour ma gueule. 😅 #QuOnSeDiseLesChoses
Quand la culpabilité pointe le bout de son nez
Une fois bien installée, j’ai très vite pris goût à être avec eux, chez eux. J’avais envie de passer du temps de qualité avec ma nouvelle famille recomposée. J’ai très vite retrouvé mon âme d’enfant et refait les activités que je faisais moi-même petite 🥰. Mais on ne va pas se leurrer, on ne change pas cinq ans d’habitudes en quelques mois. Les (mauvaises) routines, les horaires, le mode de vie… La culpabilité s’est gentiment installée. Là où mon chéri devait trouver un nouvel équilibre entre son métier et sa garde alternée, moi je devais trouver le mien avec de nouveaux paramètres. Je n’arrivais pas à répondre présente quand il me demandait de l’aide dans son organisation. Quand j’étais au travail je culpabilisais de ne pas réussir à gérer les garçons. Quand j’étais avec eux, je culpabilisais de ne pas être au travail.
Mon chéri et moi avons, tous les deux, beaucoup souffert de l’absence de dialogue dans nos anciennes relations. Alors quand on s’est rencontré, ça a été l’un de nos principes fondamentaux : la communication ! Je n’ai jamais eu peur de lui dire ce que je ressentais. Même si je ne savais pas pourquoi ça n’allait pas. Mon chéri m’a toujours assuré qu’on allait y arriver. C’est l’une de ses plus belles qualités. Sa détermination est très importante pour moi. Ce qui nous a permis de tester beaucoup d’organisations avant de trouver la bonne (article à venir). De mon côté, après ma première crise d’angoisse, j’ai entamé un coaching pour m’aider à redéfinir mon équilibre pro et perso. Arrivé à point nommé pour ne pas finir en burn-out 🥴 (mais ça aussi je vous en parlerai dans un autre article).
La recherche d’équilibre entre deux modes de vie
Une famille recomposée, au-delà des enfants quand il y en a, c’est la rencontre de deux modes de vie différents. Chaque personne est, au moment de la rencontre à des étapes de vie distincts, avec ses propres expériences. Mais aussi des bagages et parfois des poids et des peurs à traîner. 🏋♀ Ni mon chéri, ni les enfants ne comprenaient toute l’énergie et les sacrifices que je faisais pour mon entreprise. Je peux vous assurer que les « De toute façon Alexia elle ne peut pas jouer, elle travaille tout le temps » (la vérité sort de la bouche des enfants…) font réfléchir. Passer à l’action, changer ses habitudes, décentraliser son (presque) unique centre d’intérêt, s’autoriser à lâcher-prise, était un autre débat ! 😅