Parmi toutes les réactions que je peux avoir face à moi, celle que j’entends le plus est « Tu as trop de chance ! »… Sérieusement, est-ce qu’on vous souhaite bonne chance quand vous allez acheter votre baguette à la boulangerie ?

« Ce projet est fou, comme toi », « C’est super, moi je ne pourrai pas », « Ce mode de vie te va si bien »… « Tu as trop de chance ! »

De la quoi, ch.. chan.. chance ?

Commençons par le commencement, la chance est nom féminin qui définit la possibilité ou probabilité que quelque chose (surtout un événement heureux) se produise.
« La pos-si-bi-li-té », vous avez bien entendu !
Or, Simone que je suis, vous vous doutez bien qu’il n’est plus du tout question de « possibilité » ou de « probabilité ». Voilà maintenant plus de 6 mois que j’en parle, que j’en rêve, que je n’attends plus que ça, que nous rencontrons des Tiny Houseurs, des constructeurs, des habitants légers (camions, bateaux…), que je multiplie les échanges comptable/banque, banque/comptable… 6 mois que j’ai découvert que j’avais un deuxième prénom qui me colle à la peau et avec qui la cohabitation quotidienne se passe merveilleusement bien 👭
Autour de moi, beaucoup de personnes construisent, achètent, rénovent leur petit nid douillet. Comme tout le monde, ces projets demandent de l’investissement et un prêt bancaire. Et vous savez quoi ? Je suis logée à la même enseigne !
Comme vous, je me lève tous les jours pour aller travailler, comme vous, je vais m’engager dans un prêt longue durée, comme vous, je fais une croix sur certains projets/voyages pour que celui-ci se réalise, comme vous je fais caca
Sous prétexte qu’une Tiny House c’est un projet un peu foufou, farfelu et formidable (règle bien connue des 3 F ), je n’arrive pas à comprendre ce que vient faire la chance là-dedans.
Aujourd’hui, Simone (Marion) et moi-même, nous nous donnons à fond pour faire avancer notre projet. Ils n’avancent pas au même rythme, parfois ils stagnent, voire même reculent – pour mieux avancer ! – mais en aucun cas il ne s’agit d’une « possibilité ».
Je n’ai pas gagné au loto et encore moins joué à un concours Facebook pour gagner une Tiny, je n’ai pas trouvé un trèfle à 4 feuilles qui fait pousser une remorque de 6 mètres de long, je ne sors pas un superbe terrain face à la mer de mon casque de moto (ouais je suis motarde mais pas magicienne). 
Bref, vous l’aurez compris je ne suis pas du genre à me lancer dans un projet et à attendre que la chance opère 🙄 – autant attendre la St Glinglin à Pétaouchnok – et si ça en est, alors tout le monde peut en avoir !

Le hasard… peut-être !

Pour moi, le hasard c’est un peu comme la chance. Un concept qui n’existe pas si on ne sait pas le provoquer ou le saisir.
Plutôt du genre à faire ce que je veux, quand je veux, j’aime partir vers l’inconnu pour laisser une « chance » au hasard – oulala elle est en train de nous parler de chance du hasard alors qu’elle a dit plus haut qu’elle n’avait pas de chance 😵
J’avoue avoir vu du hasard, dans cet enchaînement de coïncidences quasi parfait. Un bon coup de pouce pour mon projet et mon moral !
› Simone qui me parle de son projet › Les portes ouvertes de Baluchon au moment où tout se concrétise › L’enthousiasme de ma bancaire qui ne connaissait pas le concept › Les délais de mon comptable › Les disponibilités de mon constructeur (surbooké)… Tout, absolument TOUT s’enchaîne à merveille 😍
Le hasard c’est aussi nos 2 métiers, Community manager pour Simone (Marion) et graphiste/intégratrice web pour moi, qui nous permettent d’avoir une communication simonesque qui nous ressemble – si si, on est pareil dans la vraie vie – Grâce à ça, nous attirons les curieux qui veulent comprendre, les envieux qui veulent tout savoir, les écolos sceptiques… les personnes qui ont le même projet (ou un autre d’ailleurs) depuis des années et qui n’osent pas, et surtout faire parler de nous, comme par exemple cet article dans le Télégramme.
Et vous ? Vous saisissez quand votre chance ? 😂

 Simone (Alexia)